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Fête du travail: Quel 1er Mai sous l'ère Ouattara ?

Mardi 1er Mai 2012
 
 

Le président Alassane Ouattara doit faire un peu plus pour les travailleurs ivoiriens (Ph:DR)
Les travailleurs ivoiriens, à l'instar de leurs homologues du monde entier, célèbrent demain mardi 1er mai, la fête du travail.
Sous l'ère Ouattara, c'est véritablement la première fois que la Côte d'Ivoire va respecter cette tradition, car le 1er mai 2011 est intervenu quelques semaines après la chute de Laurent Gbagbo. Le pays était encore sous le traumatisme de la crise post-électorale. A la veille de cette célébration, le bilan parait mitigé, eu égard non seulement aux acquis, mais aussi aux revendications non satisfaites. Au nombre des bons points qu'on pourrait attribuer au nouveau régime, figure le passage de l'âge de la retraite de 55 à 60 ans.
Cette mesure prise par le gouvernement le 11 janvier 2012 et qui concerne 15 à 20% des travailleurs en Côte d'Ivoire, a été qualifiée de « cadeaux de Noël » par les syndicats. « Pour nous c’est un cadeau de Noël ! Cette annonce, nous l’attendions depuis plus de trois ans », avait réagi Adé Mensah, secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire(UGTCI). Toutefois, les mesures qui accompagnent cette décision du gouvernement semblent ne pas être du goût des centrales syndicales. En effet, dans cette mesure, il a été arrêté le passage du taux de cotisation de 8% à 12%, puis à 14% à partir de 2013.
Pour les moins aisés dans les entreprises, ils vont ressentir le plus cette ponction tout au long de leur carrière. C'est pourquoi, de l'avis des syndicalistes, une augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) de 36 000 à 60 000 francs CFA comme convenu avec l'Etat, viendrait pour apporter un second souffle aux travailleurs. Mais cette préoccupation capitale n'est toujours pas satisfaite. Autre bilan positif, la reprise des activités économiques après la dure épreuve vécue pendant la crise post-électorale. Ici, le mérite revient à l'Etat d'avoir permis le retour des investisseurs et autres opérateurs économiques. L'inauguration de la mine d'or de Tongon, ainsi que celle d'une usine de production de lait en février dernier, les poses des premières pierres de complexes hôteliers à Abidjan et Yamoussoukro et la construction du troisième pont, sont entre autres faits qui vont permettre la création de nombreux emplois dans un avenir proche. Mais ce n'est pas un hasard. Les Ivoiriens récoltent ainsi le fruit de la lutte contre l'insécurité ainsi que des réformes engagées par le gouvernement pour un rétablissement de la confiance.
Toutefois, là encore, il reste de nombreux défis à relever, surtout que ces emplois qu'on annonce ne représentent rien devant l'ampleur des pertes subies pendant la crise. Selon des données, ce sont 120.000 emplois perdus et plus de 1000 milliards de Francs cfa de pertes subies par toutes les entreprises de droit ivoirien. A ce chiffre, il faut ajouter 400 Pme et Pmi qui ont déclaré faillite. La tâche est donc ardue pour les nouvelles autorités, qui espèrent tenir leurs promesses de campagne. Mais elles devraient affronter l'épineuse question de la cherté de la vie.


 

Par
Bertrand Gueu
 
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